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    El Menzel sous la neige

    Construction à El Menzel (années 70)

    A droite, M. El Harrouf (lah yrhmou)

    A gauche, M. Saïdi Larbi (lah yrhmou)
    A droite, M. Saïdi Lahcen (lah yrhmou)

    M. Larbi Saïdi (lah yrhmou) et ses deux fils.
     Aïcha et Anne, la fille d'Alain Levallois

    Quartier des coopérants

    Route d'El Menzel à Ahermoumou

    Route d'El Menzel à Sefrou

    La mosquée du centre, vue du quartier des coopérants

    Bou Iblane ("beau et blanc")

     


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  • Elkasba
    Elkasba: Ensemble d'habitations fermé et entouré d'une muraille.
    Le douar El Kasba est de deux parties: la Kasba ( Madchar ) et douar Mejnane qui ne contient pas une grande population vu la distance qui les sépare ( 400m ).
    La séparation entre ces deux clans est due essentiellement à quelques troubles internes à Méjnane ( le jardin ) le douar d'origine où habitait l'un des saints appelé Moulay Abdellah Ben Hsayen qu'on a agressé et dont on a assassiné le fils. Il a alors quitté le douar pour s'installer à Madchar ( la Kasba ) actuellement qui lui a servi de refuge surtout après qu'a été construite la muraille comportant deux portes: l'une donnant sur le centre de Beniyazgha et l'autre dans le sens de la rivière Sebou ( sud ).


    Al Madchar ( la Kasba ) est composé de trois Afkhades :
    -Oulad Si Rachid.
    -Oulad Abdelkhalek.
    -Oulad Hamou Ben Ali.

    Ils sont tous du même grand-père Moulay Abdellah Ben Hsayen originaire de Marrakech, exactement de la région de Tamslouht.


    Le douar Mejnane lui aussi contient trois Afkhades d'origines différentes:
    -Oulad Ben Ahmed dont on ne connaît plus l'origine.
    -Oulad Lahmidi descendant de Moulay Abdellah Ben Hsayen.
    -Lahkakna originaires du sud.
    Ce douar est connu par ses terres fertiles et l'abondance de ses eaux.

    Auteur: sandawi [MPAjouter ce membre dans mes favoris
    Date: le 15 octobre 2009 à 23h42

     

     


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  • Abdelhak SERHANE au « Carrefour des Livres » : L’eternel révolté

     

    Ajouté le 28 Octobre 2009 par aithnitchhs
    (Id: 2839)

     

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    Écrire un article ou écrire un roman, écrire un point c’est tout. Ce soir je prends le train, partir assister à la signature du dernier roman d’Abdelhak SERHANE au carrefour des livres : « L’homme qui descend des montagnes » des éditions Le Seuil.

    Ces derniers jours, depuis que la Station touristique « Mazagan Beach Resort » a ouvert ses portes à l’entrée d’El Jadida, le Train de et en provenance de Casablanca a subi une métamorphose salutaire. Le tacot d’hier a cédé la place à un « TANGI FASS » multicolore italien, un corps métallique de six wagons, à étage s’il vous plait, drapés d’un costume d’orange et de gris, au sifflement strident. Je m’imagine, débarquant du douar LAGHNADRA, avec une triple « JELLABA » sur des épaules extra larges, poussiéreuses et un cul terreux, et que vois-je ? Rêve-je ou vive-je ? Je me présente TARIK BEN ABDELKADER BEN MOHAMMED, j’ai en face de moi un train, non ! une soucoupe volante, peut être !!? D’orange et de gris, à peine suis-je monté que je découvre un espace couvert de lumières et de blancheur, un mur flambant neuf, luisant et propre. J’atterris de ma campagne d’à côté et escalade un escalier qui mène droit vers une salle suspendue, je m’assois en gentleman poli, heureux, rieur et hilare. À mes côtés, une belle marrakchiya, la trentaine, qui me dévisage de haut en bas, une prof de gestion dit-elle ! Quelle classe et quelle différence entre ces gazelles des temps modernes et ces messieurs, et nous autres les habitants de cette terre Doukkalie, à l’avenir incertain, après que le poumon de la ville d’El Jadida ait été meurtri, saccagé, anéanti par les nouveaux arrivants ??

    Le voyage dura une heure vingt minutes, entre le désert du moment et l’oasis de Casablanca. Arrivé au centre de Maârif, je traverse la place de la Mosquée au moment de la sainte prière, les paroles douçoureuses du jeune imam raisonnent encore dans ma tête, fracassée par le vacarme ambiant. Allah est grand, présent à tout moment de la journée, la culture elle, attendra son heure. Je prie et m’en va, la paix dans l’âme.

    A l’entrée de la Librairie « Au carrefour des Livres », je reconnais d’entrée, les yeux grands ouverts du célèbre invité, Abdelhak SERHANE. L’écrivain est là, en chair et en os, qui a choisi de s’expatrier au Canada, après s’être éreinté la plume, à force de dénonciations et de cris d’alarme. La petite salle de la librairie rayonne, Mme BELARBI est assise à côté de l’auteur de MESSAOUDA, en témoignage du bon vieux temps, égrenant les souvenirs des années fastes, quand l’écriture était un combat pour la survie de l’esprit. Et SERHANE qui s’y met, nous racontant les méandres d’une vie passée dans la lutte acharnée contre le dictat du père, contre une société sans pitié pour les faibles et les petits. J’entends encore les bribes de son discours sincère et généreux :

    - « On était devenus très proches avec ma mère… on s’était réconciliés avant sa mort…J’écris tout le temps...J’ai arrêté de publier…me suis retiré dans une bulle pour me protéger des journalistes, des lecteurs…et arriver à écrire autre chose, il y a un regard nouveau, j’ai gagné en maturité… pour ne pas accéder à la mort de l’écriture… »

    L’auteur de « MESSAOUDA » est né en 1950 à Séfrou. Jeune, il s’essaie à une carrière d’officier dans une académie militaire et finit par s’insurger contre les pratiques inhumaines qui y règnent. Ensuite il va intégrer le noble métier d’enseignant à l’Université IBN TOFAYLE à Kenitra, obtient un doctorat en psychologie en 1989 et un deuxième en littérature en 1997. Ses écrits sont caractérisés par la violence des images sociétales y contenues, un verbe acerbe qui analyse et dénonce l’hypocrisie d’une société exploitée et méprisée à bloc…

    Merci l’artiste, les retrouvailles sont toujours un moment de bonheur intense pour nous autres rescapés de cette terre exsangue. Continues à écrire, ton combat sera un jour jugé, authentifié et reconnu, par le Tribunal de l’Histoire.

    Bibliographie :

    * Romans & Essais:

    Messaouda (Le Seuil) 1983 - Prix littéraire des Radios libres
    Les enfants des rues étroites (Le Seuil) 1986 -
    Le Soleil des obscurs (Le Seuil) 1992 – Prix français du Monde Arabe
    Les Prolétaires de la haine (Publisud) 1995
    Le Deuil des chiens (Le Seuil) 1998 – Prix de l’Afrique méditerranéenne
    L’amour circoncis (Eddif) 1995
    Le Massacre de la tribu (Eddif) 1997
    Les temps noirs (Le Seuil) 2002
    L’homme qui descend des montagnes (Le Seuil) 2009

    * Poésie :

    L’Ivre poème (Al Kalam Rabat) 1989
    La Nuit du Secret (Atelier des Grames) 1992
    Chant d’ortie (l’Harmattan) 1993
    Le Silence est déjà trop tard (Paris Méditerrané) 2000
    Les Dunes paradoxales (Paris Méditerrané) 2001

    * Nouvelles :

    "Le Vélo" Montréal: XYZ, 1991. Repris dans Anthologie de la nouvelle maghrébine, Casablanca: Eddif, 1996.
    "J'écris pour le soleil" Actes du Colloque de Montpellier, 1985.
    " Les mots de la douleur" Oualili. Meknès, 1986.
    "La Femme : un destin périmé". Lamalif. Casablanca, 1986.
    "L'Artisan du rêve". Visions du Maghreb. Montpellier: Edisud, 1987.
    "Le Corps texte". Horizons maghrébins. Toulouse, 1987.
    "Un Pays aux couleurs de son temps". Librement. Casablanca, 1988.
    "Le Destin des pierres". Autrement. Paris: 1990.

     

    Auteur : Tarik BOUBIYA

    Eljadida.com

     


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