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Par PATRYCKFROISSART1 le 10 Juin 2011 à 18:27
Léon L'Africain (1498 - 1546), raconte dans sa Description de l'Afrique, son voyage dans les montagnes de Fez, et son passage par le pont du Sebou entre Sefrou et El Menzel, il y a près de 500 ans:
On remarquera que Léon l'Africain appelle les habitants de la région: les Beni-Isasga (déformation probable de Béni-Yazgha).
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1044206/f618.image.r=subu
Les habitants ont fabriqué, pour le passer, un merveilleux pont, et ont planté, aux deux côtés du fleuve, deux gros et fermes pilotis ; à chacun d'eux est attachée une grosse poulie, faisant passer d'un côté à autre de grosses cordes faites de joncs marins ; puis sur icelles il y a un grand panier attaché qui peut aisément recevoir jusqu'à dix personnes. Et lorsque quelqu'un veut outrepasser, il entre dans le panier et commence à tirer les cordes attachées à icelui, lesquelles glissent facilement dans les poulies, et en cette manière se passe d'un côté à autre de ce fleuve. Lequel voulant une fois passer, me fut dit, comme y a longtemps avoit, que plus de gens que le panier ne vouloit pas porter y voulurent entrer à la foule, dont, pour la trop grande charge, se vint à enfoncer, à cause de quoi partie de ceux qui étoient dedans tomba en la rivière, et le reste se retint aux anses et aux cordes, échappant à grande peine d'un tel péril. Mais ceux qui tombèrent se rendirent perpétuellement invisibles, sans qu'on en pût jamais avoir nouvelles.
Cette triste et piteuse nouvelle me causa une frayeur si grande que les cheveux m'en dressèrent en la tête.
Joint aussi que le pont est assis entre le sommet de deux montagnes, tellement qu'entre l'eau et le pont il y a cent cinquante coudées, tant que celui qui est auprès du fleuve sembleroit à un autre de sur le pont de la hauteur d'une coudée
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Par PATRYCKFROISSART1 le 2 Mai 2011 à 17:25
Collection de cartes postales d'époque postées par Hjar Eddib.
Les commentaires sont également de Hjar Eddib.
1/ Les troupes de l'armée francaise, à cheval et à dos de mulets, transportent armes et munitions pour l'occupation de la région de Beni Yazgha. Ici les soldats traversent les champs d'orge de KARKOURA.
2/ A dos de dromadaires aussi....
3/ Ils s'installent et construisent leur poste militaire en haut de ENNEQZA
4/ Ils installent aussi leurs redoutablse batteries, des Schneider, canons de campagne, fleurons de l'industrie d'armement francaise de l'époque. Le 75 éme Schneider était l'une des meilleurs unités d'artillerie de la France
5/ Une batterie 80mm et son équipage servant
6/ Il y avait même des soldats Sénégalais qui renforçaient la troupe coloniale. Ici un campement, sous les figuiers, probablement à Boua3raisse
7/ Que pouvaient faire nos ancêtres Yazghis, armés de fusils archaïques et dépassés genre Bou7abba et Chasse pot (Sasbou), sans chef fédérateur pour organiser la résistance? Que pouvaient-ils faire face à une armée moderne bien armée et bien équipée?
Ici on voit un groupe de yazghi probablement fait prisonniers.
8/ Néanmoins, ils se sont défendus comme ils pouvaient. Cette photo montre l'enterrement des soldats français tombés lors des accrochages avec la résistance de la région. Rappelez-vous, il y avait un cimetière à ENNEQZA (Laqbour d'Ennsara ) où étaient enterrés les soldats français qui avaient succombé lors des combats avec la résistance Yazghi.
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Par PATRYCKFROISSART1 le 19 Février 2010 à 15:57
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