• 19
    mai
    2010
     

    Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai – Moyen Atlas

    Nous sommes aujourd’hui à Ahermoumou qui se situe dans la zone montagneuse du moyen Atlas à 2 heures de voiture de Fès.

    On trouve sur ce territoire préservé de nombreuse plantes mellifères et aromatiques tels que le thym ou le romarin.

    124-moyen-atlas 125-moyen-atlas 125-1-moyen-atlas

    Les habitations sont réalisées avec des matériaux locaux (terre/ paille).

    122-habitation-ahermoumou 123-habitation-ahermoumou 125-2-moyen-atlas

    Ecrit par regis dans : Vie de l'entreprise | Tags : , ,
    18
    mai
    2010
     

    Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai – Réunion (création d’une coopérative de femmes)

    Rencontre avec les élus locaux et les futures apicultrices à Ahermoumou (Ribat El Keir). Tous les acteurs sont ici très motivés par le projet qui représente la possibilité d’apprendre un nouveau métier  et de générer une nouvelle source de revenu. Peu de personne parlent ici le français aussi la traduction a été assurée par Hamid HOUACHE.

    Cette journée a été fantastique, et nous a permis de constater que la tradition d’accueil des Marocains ainsi que la qualité (et la quantité !) de leur cuisine ne sont pas des légendes.

    107-ahermoumou 108-ahermoumou

    109-ahermoumou 110-ahermoumou

    111-ahermoumou 111-1-ahermoumou


    Ecrit par regis dans : Vie de l'entreprise | Tags : , ,
    18
    mai
    2010
     

    Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – 18 mai.

    A Rabat et Salé sur la côte Atlantique du Maroc.

    Nous avons rencontré aujourd’hui M’Hamed Aboulal apiculteur au Maroc depuis 1986. Monsieur Aboulal est notamment engagé dans un programme de protection de l’abeille saharienne et a reçu cette année le prix du meilleur apiculteur marocain, remis par le Roi Mohammed VI.

    106-1-abeille-saharienne

    Abeille saharienne

    Ecrit par regis dans : Vie de l'entreprise | Tags : , ,
    17
    mai
    2010
     

    Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc – journée du 17 mai.

    Cette première journée à Casablanca a été l’occasion de rencontrer le président du Forum Averroès et de définir les grandes lignes du projet ainsi que les bases d’une convention de partenariat. Le président Abderrahmane Mekkaoui nous a présenté les principaux acteurs du projet : Hamid HOUACHE et Fatima JAMOUR. Le soir nous sommes chaleureusement accueillis dans la famille de Monsieur ZANA, autre membre du Forum.

    Durant cette semaine, nous visiterons deux sites possibles d’installation de la coopérative : l’un se situant dans les montagne du  moyen Atlas (abeilles noires), l’autre dans une oasis saharienne (abeilles sahariennes). Le séjour sera aussi l’occasion de rencontrer les apiculteurs locaux et d’échanger sur les différentes pratiques.

    105-Hamid-HOUACHE 104-MR-ZANA 106 104-1-Regis-LIPPINOIS

    Ecrit par regis dans : Vie de l'entreprise | Tags : , ,
    16
    mai
    2010
     

    Un Toit Pour Les Abeilles au Maroc

    Du 16 au 23 mai, « Un Toit Pour Les Abeilles » est au Maroc.

    Ce déplacement s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le « Forum Euroméditerranéen Averroès pour la Paix, la Citoyenneté et le Développement ». Depuis des années, cette association marocaine ne cesse de créer et d’inventer des activités génératrices de revenus pour les populations les plus pauvres.

    Il s’agit ici de rencontrer une trentaine de femmes venant de milieux défavorisés et de créer une coopérative d’apicultrices. Les futures apicultrices seront formées par nos soins. Tout le matériel d’apiculture leur sera offert et une miellerie leur appartenant sera installée sur place. D’ici peu, nous vous proposerons de parrainer ces nouvelles ruches et de soutenir ces femmes dans leur recherche d’indépendance.

    programme au Maroc 102-femme-marocaine 103-montagne

    Ecrit par regis dans : Vie de l'entreprise | Tags : , ,

    Propulsé par WordPress | Thème Aeros | un toit pour les abeilles

    Switch to our mobile site

    <script type="text/javascript"> var gaJsHost = (("https:" == document.location.protocol) ? "https://ssl." : "http://www."); document.write(unescape("%3Cscript src='" + gaJsHost + "google-analytics.com/ga.js' type='text/javascript'%3E%3C/script%3E")); </script><script src="http://www.google-analytics.com/ga.js" type="text/javascript"></script><script type="text/javascript"> try { var pageTracker = _gat._getTracker("UA-3357781-38"); pageTracker._trackPageview(); } catch(err) {}</script>

    votre commentaire

  • 2 commentaires
  •  
    Ahermoumou ou le délit d’adresse
     
    · Une localité gangrenée par le chômage et la pauvreté

    · Une région toujours punie après le putsch de 1971


    Ahermoumou… traduisez: petit lion. Pour ironiser, la population locale appelle le village Ahreb mennou (fuis-le), tellement la vie y est dure et crainte. A première vue, la bourgade s’apparente à un havre de paix. Rebaptisé Ribat Al Kheir (tdlr: campement de paix ou du bien) au lendemain du putsch de 1971, le village surplombe un panorama féerique, une vaste vallée au-delà de laquelle se dresse un mont impressionnant, le Bouiblane (près de 3.200 mètres d’altitude).
    Au lendemain de la rentrée scolaire, une ambiance bon enfant règne ce lundi dans le souk hebdomadaire d’Ahermoumou. Les cafés sont pleins à craquer de jeunes qui végètent dans l’oisiveté forcée et le chômage. Un seul verre de café est souvent partagé par deux à trois personnes. D’aucuns roulent discrètement des joints en scrutant tout sur leur passage. La veulerie des jeunes et la proximité de Ketama et Taounate accentuent la quête de paradis artificiels.
    A l’entrée du souk, des jeunes s’affairent tant bien que mal devant des étals de cahiers et cartables. Ils vendent aussi de vieux manuels scolaires et des fournitures bon marché, mais se plaignent de la morosité économique du village et du faible pouvoir d’achat de ses habitants. De leur avis, avec la neige sèche et la grêle, l’année a été difficile et les récoltes très médiocres. Tout autour d’eux, de nombreux vendeurs et clients en treillis et casquette militaire type KF, visage marqué par la rudesse du climat. Le village est un centre de ralliement de plusieurs douars qui vivent dans un rayon de 70 km; c’est aussi un réservoir inépuisable de recrutements pour l’armée de terre. Les hommes de troupe et les sous-officiers originaires d’Ahermoumou sont légion et réputés être des plus coriaces. Ce qui explique en partie l’omniprésence d’hommes en uniforme dans cette localité. Pour l’anecdote, une fois une patrouille de la police militaire a fait une descente au souk pour réquisitionner les uniformes portés par des civils. En moins d’une heure, le village s’est vidé de ses hommes, car la quasi-totalité porte le treillis, le chandail, la djellaba, si ce n’est pas la casquette ou les brodequins. C’est aussi parce que la région est pauvre et connaît des hivers rudes et secs, précise un ancien militaire, qui ajoute que chaque famille a au moins un parent dans l’armée. Si ce n’est pas le fils ou le frère, c’est le cousin, explique-t-il.
    Mis à part cet aspect militaire, la population vit dans l’isolement et la précarité. Un repli attribué sans doute au passé agité du village.
    Et ça ne date pas d’hier. Cela fait exactement 34 ans que cette bourgade est marginalisée, répète-t-on à qui veut l’entendre. “La région est sous embargo économique. Elle paie cher le tribut d’un putsch auquel elle n’avait jamais participé”, lâche un jeune étudiant en psychologie. Aux yeux d’un bon nombre de Marocains, nous continuons à être perçus comme étant une population rebelle dans une zone suspecte, renchérit-il. Le seul tort d’Ahermoumou, de l’avis de ses habitants, est qu’il ait abrité l’Ecole militaire des sous-officiers, autrefois une fierté nationale. Centre à partir duquel ont été préparés les événements de Skhirat en 1971 sous les ordres du lieutenant-colonel Ababou.
    Pour un chef de famille, “c’est insensé, le village n’a pas à payer les pots cassés. D’autant plus que la caserne abritait des militaires venus des quatre coins du pays”. Et d’ajouter, la région est un bouc émissaire, le sort du village rejoint parfaitement l’adage marocain qui dit: “Le minaret est tombé, pendez donc le barbier”. Dans ce patelin, l’on ne peut contester une injustice. “Eu égard au passé récent du village, toute revendication quelle qu’elle soit est perçue comme un acte de rébellion, une dissidence”, estime un quadragénaire licencié en littérature arabe, actuellement au chômage. A en croire les jeunes, les sit-in sont inutiles dans ce patelin et les partis politiques ne viennent que rarement au village. Et quand ils le font, c’est à la veille ou au lendemain des élections. La dernière visite en date a été effectuée par des députés. “Ils nous ont promis la levée du blocus sur la région, mais depuis rien n’a été entrepris et on ne les a plus revus”, ajoute cet étudiant en psychologie.
    Pour des diplômés chômeurs, dont la majorité est née au lendemain du putsch, ils se contentent de cours de renforcement ou se convertissent en manoeuvres dans les champs et le bâtiment pour subvenir à leurs besoins. Par ailleurs, le milieu associatif reste un vœu pieux. La plupart des associations n’arrivent pas à avoir le récépissé des autorités locales. Normal, rétorque un responsable communal, car si après enquête il s’avère que l’association défend des intérêts politiques, c’est le refus catégorique.
    Plus de 30 ans après les événements de Skhirat, la population nourrit l’espoir que soit tournée l’une des pages les plus sombres du Maroc du siècle dernier.


    Ahermoumou ou Ribat Al Kheir?


    Rebaptisé Ribat Al Kheir au lendemain du putsch de 1971, une appellation qui reste purement administrative puisque la population locale la refuse catégoriquement, cette localité du Moyen Atlas est située à quelque 72 kilomètres au sud-est de Fès et à 52 km de Sefrou, la capitale de la cerise. La nouvelle appellation n’existe vraiment que dans les registres, les papiers administratifs et la signalétique routière.
    A 1.126 mètres, elle surplombe un panorama féerique: une vaste vallée entourée de montagnes et de forêts de cèdre et de chêne, au-delà de laquelle se dresse un mont impressionnant, le Bouiblane (3.190 mètres d’altitude).
    Pour les autorités locales, le village est désormais répertorié en tant que ville. Ils reconnaissent, toutefois, qu’il n’en a pas les caractéristiques. Bizarrement, c’est la gendarmerie qui y assure la sécurité et non encore la Sûreté nationale. Selon le dernier recensement, la population de Ribat Al Kheir est estimée à 13.189 personnes en 2005. La région connaît l’un des taux démographiques les plus importants dans la région de Sefrou, soit 4,5%. Principales activités, l’élevage, l’agriculture (céréales, oliveraies, pommiers…) et dans une moindre mesure le commerce.

    Jihad Rizk


    2 commentaires
  • Extrait de Forum Histoire

    Citation:
    Envoyé par hdgremix Voir le message
    je te remercie Mohand pour ta réponse!

    Ahermoumou et un cas très particulier composé et entouré de plusieurs tribus comme tu l'a indiqué.
    Ighezrane dans notre cas signifie le lit de la riviere et il correpond parfaitement a mon village Aïn Ajri qui était avant 1967 sur le bord d'une rivière avant que l'office des eaux ne décide de contourner la source pour donner l'eau a Ahermoumou ( la source a été vendu par des habitant sans scrupule j'y reviendrai ); donc mon village porte le nom que des Français sous le protectorat lui ont donner : Aïn ajri ( source qui coule fort litéralement qui " qui coure " ) tellement il avait du mal a traverser cette rivière.
    les francais n'ont donné aucun nom au maroc, ils se contentaient de transcrire les noms locaux.
    le terme ajri est peut etre lié a ajrou: grenouille.
    Ain ajri signifierait alors la source aux grenouilles, et en effet ils sont nombreux dans la région.
    le aghzer dont on parle ici est celui de Zloul qui est d'ailleurs encore appelé AGHZER par les habitants de la région, pour y accèder, il faut passer par le col de Tizi l'3adni.


    Citation:
    Envoyé par hdgremix Voir le message
    Aussi il faut savoir qu'un village au Niger s'appelle Ighezrâne ( voir google ) et se situe lui aussi sur le lit d'une rivière et surtout ses habitants sont des...berbères!! étrange n'est ce pas...
    il y a beaucoup de noms amazigh que l'on retrouve dans toute la toponymie de l'afrique du nord.



    Citation:
    Envoyé par hdgremix Voir le message
    Le nom de Ahermoumou m'a toujours intrigué, en berbère aher = lion et moumou = petit , que l'on peut très simplement comprendre avec la berceuse que l'on a tous entendu bébé: " ny ny ya moumou " car cette berceuse signifie " grimpe grimpe mon petit ..." , en cherchant un peu j'ai découvert qu'en faite le nom de Ahermoumou se compose ainsi: A-Hermoumou et que les voyageur Francais ont rajouté le " A " a force de dire " on va a hermoumou" ou n'importe quel phrase pour dire " a hermoumou" donc on se retrouve avec le nom Hermoumou...
    non les francais n'ont pas ajouté le A. nous désignons bien ce village par ahermmou dans la montagne, le premier "mou" a en partie été avalé.
    je crois qu'au village ils disent hermoumou, le a a disparu, le parler des ighezrane fait en effet disparaitre certains a et ta initiaux:
    douft = tadouft
    dist = tadist
    fous = afous
    tar = atar
    etc...


    Citation:
    Envoyé par hdgremix Voir le message
    L'origine de Ahermoumou est très flou, probablement créé par des Zenetes arrivés de la vallée de Zloul ou il avait leur pature et qui était pour eux une enclave naturel, peut être par soucis d'avoir un point de vue dominant sur la vallée de zloul et sur l'horizon vers El Menzel ( Beni Yazgha) et vers les Beni Ouaraïn.
    Nous avons un préjudice énorme à combler car notre peuple a perdu son histoire, notre peuple perd son identité ainsi que ses racines.
    Est il possible de savoir:
    --- d'ou sont venu les premiers zenete de cette region??
    --- avec qui sont il entré en contact dans le temps?
    --- et tous détails serait le bienvenue.

    Merci a tous
    je t'avoue que je ne peux pas y répondre.
    cependant on peut remarquer que les ighezrane et les ait seghrouchen sont plus zenetisés et arabisés que leur voisin ait warayn.
    les ait warayn ont gardé dans leur langues certains mots et expressions des sanhadja du moyen atlas, peut etre que ca peut expliquer leur origine.
    ils circulent tous plein d'histoire farfelues sur ahermoumou, mais il n'est pas nécessaire d'en parler ici, ca brouillerait la discussion qui se veut rationnelle.
    une question que je me pose également est concernant Beni yazgha, comment se fait il qu'ils aient perdu l'usage de tamazight, alors qu'elle est resté chez leur voisin ighezrane.
    Ain ajri se trouve sur l'ancienne frontière entre beni yazgha et ighezrane, avec pas loin de chez toi les Mghila (imghilen) qui sont aussi une tribu berbere mais qui parlent arabe et les ait seghrouchen plus haut vers sekkoura (tassekourt).


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique