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Par PATRYCKFROISSART1 dans Toponymie: noms des lieux, des douars, origine et signi le 27 Octobre 2009 à 08:00
Qalâa Ben Youssef:
Ben Youssef: Nom propre d'une personne.
La Qalâa a été préservée par Ali Ben Youssef et tient son nom d'après son premier habitant.
Les habitants de Qalâat Ben Youssef se composent de trois Akhades :
1- Oulad Abdelkhaleq.
2- Oulad Abdeljabbar.
3- Les Sammounis.
Leurs origines sont inconnues mais ils sont probablement de Fes .Date: le 24 octobre 2009 à 23h59
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Date: le 23 octobre 2009 à 22h07Salut les Yazghis du monde .
Voici un autre poème .
Ama ybqa fiha la ksawi la bajador
Ama ybqa fiha la swani la kas ydor
Ama ybqa fiha la khad fath wla m3sour
Ama ybqa fiha nhde waqf wla mksour
Ama ybqa fiha la lwidane wla lbhour
Ama ybqa fiha dlil wla ghndour
Ama ybqa fiha la l ins la ljan ydour
Ama ybqa fiha ghir rbbi malk nourCheikh Louati
Date: le 24 octobre 2009 à 21h51
Il n'y restera (sur terre) ni costumes ni Bajador (habit traditionnel).
Il n'y restera ni plateaux ni verre tournant (de vin).
Il n'y restera ni la joue éclatante, ni celle miséreuse.
Il n'y restera aucun sein ferme, ou mou.
Il n'y restera ni rivières ni mers.
Il n'y restera ni lâche ni vert (vaillant).
Il n'y restera ni être (humain) ni diable, en mouvement.
Il n'y restera que mon Seigneur, Maître de la Lumière.
Une merveille cette Qassida, profonde et bien sensée qui nous rappelle à l'ordre.
Auteur: HJAR EDDIB [MP]
Date: le 23 octobre 2009 à 23h11
Date: le 24 octobre 2009 à 03h09
Voila un poème qui non seulement rappelle à l'ordre,mais qui reflète que le poète est vraiment qualifié dans son domaine.Regardez et pesez bien ses mots du coté arts/litératures (the rhymes and the rythmes),société ,et religion.C'est un plaisir d'apprendre, comprendre et de répéter le poème.
Cher Sandawi,as-tu les fichiers audio pour ces poèmes?Pouvons-nous les avoir sur notre site? Merci.
Mes amitiés.
Date: le 24 octobre 2009 à 06h20Très bonne idée, les fichiers audio. S'il n'en existe pas, je propose que l'un d'entre vous dise ces poèmes devant un enregistreur, de préférence en MP3. J'intégrerai alors ces fichiers sur notre site. Ce serait formidable.
Date: le 24 octobre 2009 à 23h00
Je trouve tes traductions excellentes,cher Mghili.Elles m'aident beaucoup à comprendre les poèmes. Il y avait pas mal de mots et de sens que je n'avais pas compris. Merci et Bravo.
4 commentaires -
Date: le 22 octobre 2009 à 23h37
Salut les yazghis du monde.
Hddr balk ya bnadm
Dir lhrabe ljahnnam
Lqbr morak w dlam
W lwda3 m3a dnya troh lmolak
Fayn lhbal fach kounti
W chhal mn shab drti
Ila hiya jatk w rhlti
Whdatk la m3arf aya 3mdalk la bak w la iymmak
Fayn lmwal ghir hiya
W3jblk lhal w dnya
Maqoltchi tfout dghya
W troh ghrib bohdk ya lghchim w loskh ibka morak
fayn lfrach w swani
W rkayz bach kounti 3ani
kollma chfti rah fani
la wsita tfkk w la m3arf di tji tglss hdak
Fayn lkdoub w skra
La flmdoun la f brra
W madrti hsab hfra
Kounti nassi lakhra ya lhbile w talq lljam lfak
Fayn lqsor w jradi
W ntine flhbal ghadi
Madrti hsab lhadi
Loqt di fach katji matnf3 fiha mwal w mlak
Fayn lbqr w lksiba
W lli hbbit katjiba
W lmout lli hiya qriba
Madrti f balk yawddi ibliss w chqa nssak
Fayn rmdane w ssla
Ma khllst htta msala
W dnya tb3ti hbala
Roh ltmma tkhllss ya lghchim bddine rah kayrjak
Htta lli 3tato
W chofa fllqah jato
Ithzzm w iyhdi wqato
Iyrbh dnya w akhra ma iyt3ddb maiyqrrb lhlak
Sm3 ya lghorri
Di 3aiych f blad horri
Khlls di hiya frd bkri
Mahd rroh baqiya ma iynf3chi ila tghmmto 3inak
Date: le 24 octobre 2009 à 20h10Salut tout le monde.
Ci-après un éssai de traduction du poème intitulé "HADDAR BALK YA BNADEM" recueilli par notre ami Sendawi.
Hddr balk ya bnadm...............................Sois vigilant, homme,
Dir lhrabe ljahnnam................................Fais attention à la Géhenne.
Lqbr morak w dlam.................................Le tombeau et les ténèbres t’attendent,
W lwda3 m3a dnya troh lmolak.................Ainsi que l’adieu à la vie, pour rejoindre ton Maître.
Fayn lhbal fach kounti............................Où sont-elles les folies que tu as embrassées,
W chhal mn shab drti.............................Et les amis que tu t’es faits ?
Ila hiya jatk w rhlti................................Si jamais elle (la mort) te surprend, tu déménages,
Whdatk la m3arf aya 3mdalk la bak w la iymmak....Seul, malheureux, sans connaissances ni parents.
Fayn lmwal ghir hiya.....................................Où sont-ils les capitaux qui furent à profusion ?
W3jblk lhal w dnya.......................................Et la situation, et la vie qui te plaisaient,
Maqoltchi tfout dghya...................................Tu n’as pas pensé qu’elles passaient vite,
Wtroh ghrib bohdk ya lghchim wloskh ibka morak...Et que tu t’en vas inconnu et seul, Oh! niais, laissant .....................................................................ces immondices derrière toi.
fayn lfrach w swani...................................Où sont-ils, le mobilier et les plateaux.
Wrkayz bach kounti 3ani............................Et les colonnes (pistons) dont tu étais fier ?
kollma chfti rah fani..................................Tout ce que tu as vu (possédé) a disparu.
la wsita tfkk w la m3arf di tji tglss hdak.......Nul médiateur ne te sauvera, nul compagnon ne viendra auprès de toi.
Fayn lkdoub w skra.....................................Où sont-ils les mensonges, et l’ivresse
La flmdoun la f brra....................................A laquelle tu t’adonnais en ville et ailleurs,
W madrti hsab hfra.....................................Sans compter avec le gouffre (Géhenne).
Kounti nassi lakhra ya lhbile w talq lljam lfak..Tu oubliais l’Au-delà, débile, lâchant ta bride (langue)
Fayn lqsor w jradi..........................................Où sont-ils, les palais et jardins ?
W ntine flhbal ghadi.......................................Et toi, versant dans la folie,
Madrti hsab lhadi..........................................Tu n’as pas prévu celle-ci (la mort).
Loqt di fach katji matnf3 fiha mwal w mlak........Lorsqu’elle survient, nul argent ne peut l’empêcher.
Fayn lbqr w lksiba.....................................Où sont-ils, les vaches et autres bestiaux,
W lli hbbit katjiba......................................Et tout ce que tu aimais t’approprier ?
W lmout lli hiya qriba.................................Et la mort qui est toute proche,
Madrti fbalk yawddi ibliss wchqa nssak........Tu ne l’as pas eue à l’esprit, séduit par Satan et la besogne .............................................................(affairisme)
Fayn rmdane w ssla...........................................Où sont-ils, le Ramadan et les prières ?
Ma khllst htta msala..........................................Tu ne t’es acquitté d’aucun de ces devoirs.
W dnya tb3ti hbala............................................Versant dans la vie, bêtement.
Roh ltmma tkhllss ya lghchim bddine rah kayrjak....Va payer là-haut, crédule: IL (Dieu) t’attend avec
......................................................................la liste de tes dettes.
Htta lli 3tato...................................................Tout un chacun que la vie a favorisé,
W chofa fllqah jato...........................................Et qui s’attend à une rencontre avec Lui (Dieu)
Ithzzm w iyhdi wqato........................................Doit s’apprêter, et respecter ses rendez-vous (prières)
Iyrbh dnya w akhra ma iyt3ddb maiyqrrb lhlak......Celui qui gagne la vie et l’Au-delà, ne verra ni ....................................................................souffrance ni ténèbres.
Sm3 ya lghorri.................................................Ecoute, ô prétentieux !
Di 3aiych f blad horri.......................................Celui qui vit dans un pays, libre
Khlls di hiya frd bkri........................................Doit s’acquitter sans tarder, de tout devoir,
Mahd rroh baqiya ma iynf3chi ila tghmmto 3inak..Tant qu’il vit, car rien ne sert à la fermeture des yeux./.
Fin.
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Date: le 22 octobre 2009 à 23h48Salut mes ami(e)s.
Ci-après la transcription du poème de Cheikh Louati intitulé "ANA GHADI M3A TRIQ" et une modeste traduction que j'ai tentée à la demande de notre soeur Karaba (la vraie).
ana ghadi m3a triq wlkite zine bohdo
bhra hzite fih 3ini sbt nowar fiydo
whdar m3aya kali lilke hani kanwjdo
aji ya 3achq lbladi tsara kif ma bghite
ana ghadi m3a triq wlkite zine di drife
wbqite hbile ghir chfto mkmoule wtalq arhife
ma khastlo ta msala howa w lkas kife kife
ja mol chi ddah dghya wana whdati bqite
ana ghadi m3a triq wlkite zine f sbahe
bhra hzit 3ini fih wlqalb diyali frahe
w qolt ila qalbo hnine iyqoli aji tstrahe
w nqolo mrhba hta ana w LLah bik ma skkhite
ana ghadi m3a triq w lqite zine fl3chya
lhnani wzwaq 3ndo kmlo rbi mn kolchi
w dwite m3ah qoltlo fine ghadi maskhitchi
wajbni qali htta yana l3ndk ya chikh jite
ana ghadi m3a triq w lqite zine bzwaqe
bhra hzite 3ini l3ql diali hmaqe
w ssa3a di mcha bhalo hbto dmou3 d lfraqe
lokane towlt rfaga nzido 3ad flhdite
ana ghadi m3a triq wl9ite sabgh l3youne
w dwite m3ah qoltlo fine ya l3ziz katkoune
wach hbti mnjbale wlla sakn flmdoune
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, seule.
A peine ai-je levé mes yeux vers elle, j’ai vu un bouquet dans sa main.
Et elle m’a annoncé : « C’est pour toi que je le prépare,
Viens dans mon domaine, oh amant, et promène-toi comme tu veux ».
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, affable.
Et j’ai perdu la raison en la découvrant si raffinée dans une toilette fine,
Ne manquant de rien, et semblable à un cristal.
Son maître (amant) est venu vite l’accompagner, me laissant seul.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, au matin.
A peine ai-je levé mes yeux vers elle, mon cœur s’est égayé.
Et j’ai espéré sa tendresse pour m’inviter à me reposer.
Invitation que je dois accepter en jurant que je ne pourrai me passer d’elle.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, au soir.
Bien fardée au henné, et bien faite par Dieu, de partout..
Je lui ai dit : « Où vas-tu ?, je ne peux me passer de toi »
Elle m’a répondu me disant : « c’est bien chez toi, Cheikh, que je viens ».
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté avec bien du maquillage.
A peine ai-je levé mes yeux (vers elle), mon cerveau s’est déréglé.
Et à l’heure où elle m’a quitté, j’ai pleuré son départ..
Oh ! Si sa compagnie s’était prolongée, nous aurions parlé davantage.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une maquillée des yeux
Je lui ai dit : « Où te trouves-tu, bien aimée ?
Descends-tu de la montagne ou habites-tu la ville ? »."Date: le 23 octobre 2009 à 00h52Merci Mghili d'avoir résisté à Madame l'Indolence.
Merci beaucoup d'avoir traduit ce long poème.
1 commentaire -
Posté par :
Date: le 26 octobre 2009 à 01h50
Salut les yazghis du monde.
Rmtane tsala w chwal daz ,boljlaybe hada .hta lyali mazala. a finkome a benyazgha?
Toujour avec le même poéte (Cheikh Louati)
Yana qolte nkhrej lblad nas
nssara ma fiha bas
wnbdlo lhwa 3lach ga3dine
Sa3a mabqa m3kol alhbabe
Kheir di qlal m lshabe
W ybqa f blado biha mwalfine
Ybqa f blad dyalo
Wy3ich caid f mahalo
Had zman hada ma bqa matchof 3ine
Had zman hada hada
Rchoq li t3rf tqada
Wmcha m3a malih wlad lyom sadine
Sdo lbab had sa3a
Fihom ma bqate wla3a
Hni rask ghadi mhbol bhalna ntine
Hni rask w khlina
Makaysal hd 3lina
Di tlaq mnak byad rkhie ydak kamline
Di tlaq ydah rkhilo
Makan lach tmchi lilo
Rzaq di 3la ydo ghir issorte lkhzine
Hta bghite nhlf aya ljwade
Man khlefchi mlblad
W tfkrt rjal l3z kamline
Rjal sfa w niya
Lmhba dyalem fiya
Rbi khlqna f dnya machi mqadine
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