En avant-plan, ce marabout:
Du côté gauche de la piste, le quartier de Kraoucha
El Gaada était autrefois un village fortifié, entouré de hauts et épais remparts, pourvus de portes qu'on fermait la nuit.
On en voit encore de nombreux vestiges.
Le douar était autrefois complètement enfermé et protégé derrière ce mur, qui était alors de dimensions beaucoup plus impressionnantes:
Seule la mosquée se trouvait à l'extérieur des murs. Du haut de son minaret, des fenêtres de guet permettaient dfe surveiller les alentours et de prévenir d'éventuelles attaques:
Derrière les murailles, le douar, aux maisons resserrées, était parcouru de ruelles étroites:
Des maisons de cette époque sont toujours visibles:
Derrière cette vénérable porte, que nous ouvre un de nos cousins, la disposition des lieux reste vivante:
Le seul habitant actuel de cette chambre:
Quittant à regret cette maison qui éveille en nos compagnons des souvenirs émouvants, nous découvrons dans les rues du village cette activité quotidienne qu'est le filage:
Un certain nombre de maisons, abandonnées, tombent en poussière:
La source, fontaine publique, à l'intérieur du village:
Nous atteignons la partie basse du douar, où subsistent d'importants vestiges de "la muraille d'en bas":
Rue pittoresque du vieux douar:
Notre visite se poursuit en dehors des murs. Les hinndias ou figues de Barbarie (ou plus exactement figues de Berbérie) qu'on récolte à El Gaada sont connues dans toute la région:
Nous arrivons devant cette habitation rurale que nous avons tous connue intimement, certains il y a 40 ans. Nous évoquons les moments heureux que nous y avons vécus, et la nuit féerique au cours de laquelle, sur l'esplanade en façade de la maison, nous avons assisté, dans les années 70, à un mémorable spectacle de ahidous.
La cave, dont l'entrée se situe dans la cour intérieure:
Le four à pain, aujourd'hui à l'intérieur de la maison, était autrefois à l'extérieur:
Dans une maison voisine, abandonnée, habitée par des poules, je découvre cette fenêtre ancienne en encoignure:
Ici se termine notre visite de Sraghna et d'El Gaada.
Merci à menzli, à Abdeslam, à Ahmed et aux habitants de ce douar qui nous ont reconnus, salués, accompagnés, et à celui qui m'a fait cadeau de deux pigeons.