• Ya-t-il un mallem à El Menzel spécialement pour le thé (café, maison d'hôte ou quoi) et il est où ?

    Auteur:
    kalaawia

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    La question de Kalaawia est intéressante, car elle nous fournit l'occasion de repartir sur de petits projets d'investissement à El Menzel:
    - une maison d'hôte (nous en avons déjà parlé en citant celle des beni Sadden)
    - un salon de thé et de bonne pâtisserie, propre, vitré, fermé, hors d'atteinte de la poussière du village, climatisé en été, chauffé en hiver, que pouraient fréquenter même les dames et jeunes filles qui, à El Menzel, ne s'assoient pas à la terrasse des cafés...Pourquoi pas?

    Auteur:
    froissart

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    J'avais toujours rêvé de trouver un café, dans la région d'El Menzel, avec les qualités que tu as citées, mais en pensant toujours que ce doit être un investissement de loisir et pas pour gagner de l'argent. Tu comprends très bien qu'avec le coût de la vie actuelle et le niveau de vie des Yazghis il est difficile de réussir un tel projet, et parfois même certains comportements des gens peuvent freiner sa réussite (tu vas comprendre ce que je veux dire en te posant la question suivante : pourquoi certains cafés à El Menzel n'ont pas de cendriers sur table pour les fumeurs ?)

    Par contre, je pense qu'avec une bonne étude de marché et une bonne vision des choses en réalité, ce projet est trés intéressant, je le répéte: je rêve de voir ce projet se réaliser à El Menzel.

    Sincèrement, il y a un an, j'avais pensé à un projet de pâtisserie avec un four moderne à El Menzel, et qui propose des pâtisseries de qualité, du pain (tout genre), des gâteaux pour les fêtes et tous les dérivés du mlaoui, Harcha ..., et pourquoi pas une salle de thé (s'il y a assez d'espace), ça devrait côuter en gros entre 700.000 DH et 900.000 DH (60.000 et 80.000 Euros).

    Mais, le seul obstacle, c'est le marché
    !

    Auteur:
    menzli

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    Cher Menzli, je crois qu'il faut, avec un projet de cette nature, ne plus penser à ceux (hélas) qui n'ont pas les moyens de consommer des produits de grande qualité, et qu'il faut cibler ceux qui peuvent payer. Il faut se baser sur des prix inférieurs, bien sûr, à ceux de l'avenue de Fes où habitent tes parents, mais il faut conserver des tarifs correspondant au niveau de l'offre. Il peut y avoir une clientèle aisée à EL Menzel et dans les environs, et, surtout, en période de Ramadan et au moment où reviennent les "Fakances".
    Toutefois il faut être conscient qu'un tel projet n'a pas pour but de faire fortune, mais de créer quelques emplois tout en dégageant un petit bénéfice (ce qui est normal pour récompenser l'effort de l'investisseur).
    N'ayons pas peur que quelqu'un qui lirait nos messages nous "vole" nos idées: l'important est que les choses se fassent!

    Auteur:
    froissart


    3 commentaires
  • Que pensez –vous de la création d’une coopérative de producteurs d’huile d’olive ? L’idée est soumise au débat. Je crois que nos paysans profiteront d’une telle initiative à plusieurs égards.
    1. comme vous le constatez la plantation et l’entretien de l’olivier est souvent aléatoire.
    2. la cueillette est souvent mal entreprise.
    3. la trituration peut être améliorée

    Que peut-on faire ?
    1. D’abord regrouper ceux qui possèdent des oliviers dans une coopérative à l’instar de la coopérative agricole déjà existante.
    2. Faire appel à des techniciens pour sensibiliser les cultivateurs à la meilleure façon de d’entretenir l’olivier en organisant des campagnes.
    3- Mettre à leur disposition des moyens pour le traitement des arbres (produits, vaporisateurs…..)

    "Comment pourrions-nous financer ces équipements?"  me diriez vous.
    D’abord par l’implication des usagers de ce matériel. Ensuite, nous pourrions faire appel aux ONG. A l’étranger, les bailleurs de fonds ne manquent pas. Il suffit de présenter des projets concrets et fiables.
    Bref l’idée est là, à nous de la développer et de la structurer.

    Auteur: Fandlaoui

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