• Un fellah âgé voulait cultiver une fois de plus des pommes de terre dans son champ, dans la région d'El Menzel, mais labourer la terre devenait trop difficile pour son âge.
    Son fils unique, Ali, étudiait en Europe.
    Le chibani se rendit au cyber avec un ami branché afin d'expliquer la situation à son fils par ce courriel : 

    "Cher Ali, Je suis très malheureux parce que cette année je ne pourrai pas planter mes pommes de terre. Je suis trop vieux pour retourner la terre seul. J'espère que tu pourras venir et que mon problème sera résolu. Je sais que tu le feras pour moi. Je t'aime.
    Ton père"

    Ali répondit:
    "Cher père! Que Dieu nous en préserve ! NE RETOURNE SURTOUT PAS la terre cette année. Car c'est là que j'ai caché "tu sais quoi" l'année dernière.
    Ali"

    A 4h00 du matin le lendemain, la police locale débarqua chez notre fellah, accompagnée d'agents américains et d'ouvriers qui se firent conduire à son champ et le retournèrent complètement.
    Puis ils partirent sans rien dire.

    Le jour même, le vieil homme, étonné et réjoui, fit envoyer un autre courriel à son fils pour lui annoncer que son champ avait été labouré bénévolement, et comme par miracle, par une équipe escortée par la police et des Américains.

    Et il reçut de son fils la réponse suivante:
    "Cher père! Il n'y a pas de miracle! Il suffit d'envoyer un courriel signalant que tu caches on ne sait quoi dans ton champ pour qu'aussitôt les Américains se précipitent à la recherche d'armes de destruction massive! Je t'aime.
    Ali"


    PS: Evidemment, cette histoire se passait à l'époque de Bush...

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  • Le président Sarkozy visite Marrakech en touriste incognito. Il monte dans un petit taxi. Le conducteur est en train de fumer. Sarkozy trouve que la fumée a un fumet singulier et bien agréable, et lui demande ce qu’il fume.
    « C’est un produit typique du Maroc, Msieur ».
    « Hum ! J’aimerais bien y goûter… »
    « Non, Msieur, c’est trop fort pour les nsrani…Ils peuvent devenir fous avec ça… »
    Sarkozy insiste. Le conducteur finit par lui passer le reste de sa cigarette.
    Sarkozy fume avec un plaisir évident.
    Arrivé place Jamaa El Fna, il demande à descendre et dit :
    « Vous m’avez reconnu ?
    « Non, Msieur ! Excusez-moi. »
    « Je suis Sarkozy, le roi de France, d’Europe et du Monde… »
    « Aïe ! Aïe ! Aïe ! Je vous l’avais dit, Msieur, que ça rend fou, notre kif… ! »

    Auteur: froissart

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  • Un père de famille qui faisait bien ses comptes avait jugé opportun de s'acquitter très tôt de la charge des habits de l'Aid pour ses enfants.
    Il les acheta deux ou trois semaines avant le jour de l'Aid, et les montra à sa progéniture à son retour du Souk avec la consigne: "à ne porter qu'au jour de l'Aid".
    Il les confia à son épouse qui les garda dans une caisse en bois fermée à clef. Depuis, cette valise ne contenait plus seulement lesdits habits, mais aussi l'esprit d'un jeune garçon qui rêvait du jour où il pourrait les porter pour les montrer à ses copains.
    Il s'impatienta des jours et des nuits qui, au fur et à mesure que le jour fatidique approchait, devenaient de plus en plus longs pour lui.
    Le dernier jour fut interminable.
    La nuit, il ne put fermer l'oeil.
    Et, à l'aurore, il se précipita sur le minaret du douar avant le muezzin, pour crier:

    "BONJOUR TOUT LE MONDE, LE JOUR S'EST LEVE. REVEILLEZ-VOUS. QUE CHACUN PORTE CE QU'IL A COMME NOUVEAUX HABITS".


    Auteur: mghili


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  • Ta blague du tracteur, mon cher Patrick, m'a fait penser à une autre.
    Si Hamid qui était professeur d'Arabe au collège d' El Menzel avait remarqué deux élèves assis à la même table.
    Le premier était grand et gros, le second petit , chétif et mince. Il les a regardés un bon moment puis il leur a dit : "Vous, vous êtes comme " TAHA " ce qui a fait éclater de rire tous les éléves de la classe, car TAHA est le titre d'une Sourate du Coran, sachant que le "T" est gros comme un petit ballon (ATTAË ) et "HA" (Hae) comme un petit triangle. Croyez-moi: les deux éléves n'avaient pas apprécié cette remarque! et le plus dur, c'était de subir les ricanements des camarades et de ne pouvoir rien dire...

    Auteur: toumi10


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  • Un jour, dans les années 70, j'étais assis avec mes amis Menzli devant la boutique de Faqir Djellali, et je faisais face au "boulevard" d'El Menzel.
    Deux amis inséparables sont apparus, se dirigeant vers nous. D'habitude ils marchaient en se donnant la main. Ce jour-là ils étaient l'un derrière l'autre. Le premier était petit et maigre, appelons-le Hamid. Derrière lui, l'autre était gros et grand, nommons-le Omar.

    Un ami qui prenait le thé, là, avec moi, tout à coup s'est exclamé:
    "Chouf, Hamid et Omar, aujourd'hui, sont comme un tracteur!"
    Nous avons tous éclaté de rire: en effet, les deux inséparables ressemblaient à un tracteur descendant le boulevard, Hamid étant les petites roues de devant, et Omar les grandes roues de derrière.
    La blague dite en arabe est plus drôle qu'en français (Chouf!Chouf! Hamid et Omar, adnagh, p'hal tracteur), et c'est de l'humour menzli, spontané et créatif, que j'aime.

    Auteur: froissart


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