• Je veux vous parler de quelque chose qui m'a toujours marqué en cette saison froide et qui se passe chez les Beni Yazgha chaque hiver !!!

    Tous les Yazghis attendent cette saison avec beaucoup d'impatience, malgré le froid, la boue et même quelquefois la neige! Ils bravent les conditions atmosphériques pour s'attaquer à la récolte des olives !!!!

    Dans mes souvenirs d'enfant, j'ai toujours gardé en mémoire l'ambiance joyeuse des parents, car ils avaient attendu toute une année de travail acharné, à biner, tailler, irriguer, transporter du fumier à dos d'ânes ou de mulets, se faire des soucis à partir de la floraison jusqu'à la récolte. Pendant la floraison (au mois d' Avril ), leur grand souci était de voir le brouillard car le brouillard est l'ennemi n° 1 des oliviers pendant la floraison !!! Quand la récolte arrivait, les gens s'activaient pour ramasser leurs olives le plus rapidement possible! Quelquefois, c'était la course contre la montre de crainte que les " pirates" ne viennent les ramasser !! Une fois fini le ramassage, on les stockait quelques jours à la maison et puis il fallait les ramener au moulin à huile !!! Ah le moulin !!!! Je parle des anciens moulins avant que la technologie moderne n'arrive à El Menzel ! Au milieu du moulin il se trouvait un grand bassin circulaire (Al Mida ) et au milieu une grosse pierre très lourde pour écraser les

    olives. C'est un mulet qui faisait tourner la pierre en tournant autour du bassin circulaire! Je me souviens que j'avais un grand plaisir à faire tourner l'animal: ça m'amusait de participer à l'ambiance! Une fois que les olives étaient écrasées, on les mettait dans des scourtins ( Achchamia ) et puis on les plaçait sous un gros tronc d'arbre qui servait de presse (Azkkour ), et là quand l'huile commençait à couler dans un petit bassin ( NKIR), les yeux de nos parents brillaient de joie et de satisfaction; car c'était le résultat du travail de toute une année !!! Dans le moulin il y avait beaucoup de va-et-vient. Les gens venaient avec du pain tout chaud et en profitaient pour manger avec de l'huile nouvelle. D'autres apportaient 30 ou 40 oeufs pour faire une gigantesque omelette. Et puis le soir à la maison maman nous préparait les beignets !!! C'était la fête et la joie de vivre !!! Du moment que nos parents étaient contents, nous on l'était aussi, sachant qu'il y aurait de l'huile pour toute l'année ou presque! C'était le trésor de chacun !!!

    Si j'ai parlé de ça, c'est pour rendre hommage à nos parents, et leur dire: "Oh combien nous sommes fiers de vous, de tous les efforts et tous les sacrifices que vous avez fournis pour nous rendre la vie un peu meilleure! Notre mémoire gardera ces souvenirs pour toujours!"

    Noublions pas que, une fois le ramassage terminé, nous les enfants on sortait recupérer toutes les olives qui restaient cachées dans des coins et recoins que les propriétaires des oliviers n'avaient pas pu voir! A la fin de la journée, on se présentait devant un commerçant qui achetait notre denrée! C'était notre argent de poche! On était fous de joie lorsqu'on gagnait 30 ou 50 centimes de DH! Que de souvenirs nous restent de notre enfance! ça n'a pas toujours été la joie, mais il y avait des moments de bonheur!

    Auteur: 

    Toumi10



    Croquis envoyé par Toumi10

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    Mon cher Toumi, avant de te dire comment j'ai trouvé ton tajine de MANGOUB, je te remercie de l'invitation que tu nous as adressée pour assister à la trituration des olives. Ta description de l'opération a été parfaite, surtout que tu te rappelles de tous les termes généraux se rapportant à l'opération. Tu as tout dit, sauf un fait important: tu as oublié le petit bidon du fkih du douar, que tu as certainement porté au moulin, et que tu as déposé à côté du NQIR, pour que celui qui devait recueillir l'huile n'oublie pas d'y mettre "ce que Dieu à prescrit" (MA KATTAB ALLAH).



    Ma famille possédait un moulin de ce genre -qui existe encore- à Mghila, où j'effectuais la même mission presque quotidiennement, ayant été le fils de MOUL RHA. Le comble, je m'en souviens jusqu'à présent, c'est que des personnes qui en avaient marre du Fkih, me répondaient: "PORTE CETTE TASSA A VOTRE MAISON", avant de se raviser, question de HCHOUMA, et de me demander de la poser loin du NQIR, pour éviter la malédiction du Fkih. Le soir lorsque je venais récupérer l'ustensile, il contenait à peine quelques larmes, ce qui mécontentait le Fkih.

    Auteur:
    mghili

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    Effectivement mon cher Mghili ! il resterait beaucoup de choses à dire sur la récolte des olives, ainsi que sur toutes les étapes que l'huile traverse! Je ne vous ai pas évoqué le moment où on grimpait sur les vieux oliviers, squelettiques ou robustes pour les gauler: les branches nous griffaient le visage et les bras tandis que le vent glacial les cicatrisait. Il fallait se battre avec la gaule -AL MANFATE- toute la journée, la faire vibrer pour faire tomber les olives, mais en même temps elle nous faisait vibrer et trembler tout le corps. Le soir on avait l'impression qu'on avait joué au Catch ou à la Boxe durant la journée!

    Au moulin: je ne vous ai pas parlé de certains détails, comme ADDARDE, liquide pâteux, amer, qui a une saveur rude et désagréable et qui est un peu lourd, ce qui permet à l'huile de prendre le desssus une fois qu'ils se trouvent ensemble dans le petit bassin ( Nkir )! Au fond du NKIR et au dessous de ADDARDE, on trouve ATTAKHTE: c'est vraiment le déchet du déchet !!! Par contre le déchet des olives ( AL FITOUR ) on le met à part pour le remalaxer plus tard et pour essayer d'en extraire un peu d'huile qui n'est pas toujours de bonne qualité. Les mamans se servaient du FITOUR pour la préparation du pain, car il brûle bien et donne une chaleur très forte. La preuve: lorsqu'on quitte El Menzel pour aller à Fés, et qu'on approche de Bab Ftouh, on se trouve incommodé par l'odeur, et la pollution, que dégagent les cheminées des poteries qui utilisent le FITOUR .!!!! C'est le revers de la médaille !!!

    Si ma mémoire est bonne et que les tourbillons de la vie ne l'ont pas usée, je te dirais mon cher Mghili que : MOKRAÄ est le gros batôn enclenché dans "ALLOULEBE ". ALLOULEBE est la poutre sculptée en forme de serpentin, et qui traverse AZAKKOUR pour le faire manipuler de haut en bas et inversement !! Quant à ALKHANZIRA c'est le scourtin vide qu'on met tout en haut des autres comme couverture et au dessus de quoi on rajoute ALFAKROUNE ou ALKARTA, pour que AZAKKOUR presse convenablement les  "Chouamis" et que l'huile jaillisse!

    Malgré toute ma bonne volonté à faire travailler ma mémoire, et l'effort que je lui fais subir pour trouver le nom de cet ustensile de malheur,  je n'ai récolté que regret et déception!!! Donc je n'ai pas réussi à trouver le nom de l'ustensile réservé au FKIH !!! Je ne cherche pas d'excuses mon cher Mghili. Mais c'est tout ce que peut dire quelqu'un qui a quitté El Menzel depuis 40 ans et qui n'a oublié que cet ustensile - non apprécié par certains - ce qui constitue des ciconstances atténuantes !!!! Donc je donnerai ma langue au chat !!!

    Auteur:
    toumi10
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    TOUMI: Tu as obtenu la note de 3/10 sur le test d'arabe YAZGHI. C'est bien pour le "MOKRAE" mais pour les deux autres substantifs, c'est un grand zéro.

    AL KHANZIRA: c'est la pièce percée en spirale, traversant le tronc d'arbre (AZAKKOR), ou accrochée à lui, tout près des racines, par où passe la grosse vis en bois "LLOULEB". Ce mécanisme assure le mouvement vertical d'AZAKKOR qui permet de presser les olives broyées.

    AL FAKROUN: C'est la pièce en bois de chène (dur) sur laquelle repose "LLOULEB" au dessus de la grosse pierre taillée, appelée "MATQAL" qu'on accroche en dévissant davantage "LLOULEB", pour augmenter la masse (charge) exercée sur les "CHOUAMI".

    QUESTION SUBSIDIAIRE: (adressée pas uniquement à Toumi, mais à tout le monde)

    Le "FAKROUN" est percé au milieu par où passe une pièce en fer qui accroche le "MATQAL" AU "LLOULEB". Comment appelle-t-on cette pièce en fer?

    Pour l'ustensile du fkih, on l'appelle tout simplement "AL QACH'A D'AL FKIH" (le singulier de "QCHOUE" qui veut dire ustensiles).

    D'autre part, à mon propos relatif à la condition imposée par les mghili aux gens qui veulent visiter leur douar, à savoir une bonne acuité visuelle, tu as emprunté un détour, substituant à l'oeil le coeur. C'est intelligent de ta part. Seulement, tu ne peux pas me convaincre du fait que le chat que tu es -tu l'as dit toi même- arrière cousin du chacal, soit capable de s'abstenir de dévorer le morceau de viande qu'on lui présente pour, soi-disant, en faire des conserves (LAKHLIE). Non, non non..! je ne te crois pas A sidi lafkih. Si tu veux visiter Mghila, il va falloir attendre longtemps, jusqu'au jour où tu auras perdu toutes tes dents. Comme ça, tu ne pourras pas mordre,... AL QATT! (je ris tout seul).

    FANDLAOUI: Salut SAHBI. YAK ANA OUYYAK KHOUT, même après que tu m'aies comparé à CHOUKT MGHILA, MAALIKCH. J'ai confiance en toi, bien que tu sois toi aussi d'El Kalâa. Toi, tu me sembles docile et gentil. Tiens, aide-moi à connaître rééllement ce TOUMI, toi qui es de son propre village. Cherche parmi les jumeaux de notre génération qui ont fait leurs études de premier cycle au collège d'El Menzel, en même temps que nous. Si tu tombes sur son nom, passe-le moi par message privé. Vous êtes lui et toi, de braves gens, authentiques et libres penseurs.

    Auteur:
    mghili
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    La note du professeur Mghili concernant l'interrogation écrite était dure à avaler mais juste! Je ne te demande pas de faveur, tout ce que je te demande c'est de me dire le nom du scourtin vide ainsi que les grands morceaux de bois qu'on met entre les Chouamis et AZAKKOUR. Par contre l'ustensile du Fkih, on l'appelait Tassa dial lafkih ou DIAL AJJAMÄA. Cela, je le savais, mais comme toi tu avais employé Tassa dial la Fhih, je n'ai pas osé dire la même chose que toi, pensant qu'il portait un nom un peu original !
    Quant à ta dernière question, parlant de la pièce en fer qui se trouve en dessous du Metkal, je laisserai volontiers la priorité à ceux qui ont la chance encore de côtoyer ces lieux et ces instruments pour nous donner une réponse. Nous ne sommes pas tous des fils de " MOUL ARRHA " et personnellement, mes souvenirs remontent à mon très jeune âge: entre 5 et 9 ans!

    Auteur:
    toumi10
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    Pour tes questions-test, Toumi, tu as raison, je ne t'ai pas donné de réponses. Eh bien, pour celle relative à la pièce métallique reliant LMATKAL au LLOULEB, il s'agit, si je ne me trompe pas de "L'MOGHLAZ". Et pour l'autre concernant les morceaux de bois qu'on place entre CHOUAMI et AZAKKOUR, on les appelle tout simplement "L'QARTATE". Et il y en a des grosses et des moins grosses. Ces dernières sont placées les premières à même les CHOUAMI couvertes de SITOUTA, puis viennent après, séparées entre elles bien entendu d'un morceau de SITOUTA, pour éviter le dérapage, les grosses qui supportent le poids d'AZAKKOUR. Pourrai-je ainsi être racheté, mon cher Toumi?

    Auteur:
    mghili

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    Pendant yyam zzitoun, et avant de prendre la récolte au moulin, on met les olives dans ssella et on ajoute du sel (lmlah d lahjar).

    Auteur: 7ab riro

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    Annexe 1: cet article datant de 1998:

    L'huile d'olive marocaine à l'heure de la concurrence

    LA VIRGINITÉ PERDUE

    Plus qu'une tradition, la consommation de l'huile d'olive est un trait de culture. La pérennisation de ce produit, devenu rare, n'est pas aisée. Concurrence d'une part et exploitation archaïque d'autre part, pèsent lourdement sur un secteur en crise.

    Abdellatif EL AZIZI

    Trois litres d'huile d'olive. C'est la quantité écoulée par Salah chaque semaine au souk de Ouaouizert dans la province d'Azilal. Dans la région, l'huile d'olive constitue une monnaie d'échange précieuse .Vendue à 15 Dh le litre, elle permet de couvrir un strict minimum hebdomadaire qui ferait pâlir la caisse de compensation.
    Dans ces contreforts de l'Atlas, l'olivier et l'amandier représentent l'unique source de revenu des paysans. La culture de l'olivier a été particulièrement éprouvée par la sécheresse endémique qu'a connue le pays durant les années 80.
    Des champs entiers plantés d'oliviers ont été ainsi rayés de la carte. Culture extensive, méthodes d'exploitation archaïques et sécheresse.
    On peut ajouter à cela un ministère de l'Agriculture plongé dans un sommeil profond pour comprendre l'état d'un secteur dont on aurait attendu beaucoup.

    Ciel clément
    L'huile marocaine est classée seconde après celle de la Grèce sur le plan de la qualité. Pourtant, un voisin comme la Tunisie produit trois fois plus pour une superficie moindre. C'est vrai qu'en Tunisie, comme dans les autres pays situés dans le pourtour méditerranéen, la culture de l'olivier relève du plus haut intérêt.
    Néanmoins, le ciel a été clément cette année, ce qui a permis une récolte record: 800 000 tonnes d'olives, soit plus que le double de la moyenne nationale. Une bonne récolte due essentiellement à une pluviométrie exceptionnelle.
    De plus, aucun aléa climatique fâcheux n'est venu contrarier la fécondité de l'arbre, symbole de la Méditerranée. Nonobstant l'influence du climat, la culture de l'olivier répond à une alternance où les années fastes succèdent aux années maigres.

    Fluctuations
    On prévoit donc une mauvaise récolte pour 1998. Marquée par un mode d'exploitation traditionnel aussi bien au niveau de la production qu'à celui de la commercialisation, l'huile d'olive connaît des hauts et des bas qui se traduisent souvent par des fluctuations des prix extrêmement importantes.
    Il faudra donc s'attendre à une flambée du prix de l'huile d'olive qui passera sûrement de 20 Dh à 30, voire à 35 Dh, le litre. Des prix extrêmement élevés pour le consommateur marocain mais également dissuasifs pour l'exportation. Malgré une tradition oléicole légendaire, le Maroc se positionne très loin aussi bien en matière de production qu'en matière d'exportation.
    Des exportations très faibles mais aussi très irrégulières. On a du mal à croire que les exportations d'huile d'olive sont passées de plusieurs milliers de tonnes par an au cours des années 60 à quelques centaines de tonnes actuellement.
    Producteurs, consommateurs et exportateurs se renvoient la balle. Pour les uns, les consommateurs ne se rendent pas compte des bienfaits de l'huile d'olive; pour les autres, le coût de cette denrée rare la met hors de portée du commun des mortels.
    En fait, à une production artisanale répond un circuit de commercialisation tout aussi traditionnel. Bien qu'il soit souvent le pilier d'une agriculture de survie située en grande partie en altitude, l'olivier a la réputation d'être solide et de résister à toute épreuve.
    En plus des conditions climatiques sévères, l'arbre est malmené au cours de la cueillette par des pratiques séculaires interdites sous d'autres cieux. Les olives sont violemment arrachées et l'arbre tout entier sort meurtri de l'opération. De plus, malgré la sécheresse, on n'a jamais estimé nécessaire l'irrigation des oliviers. La production d'huile est encore plus artisanale.
    Pas moins de 16 000 moulins traditionnels assurent la production de près de 70% du volume total. Des moulins qui fonctionnent selon un mode d'exploitation séculaire où le rendement demeure faible et les déperditions importantes. L'âne ou le mulet, la meule et une main d'uvre pléthorique pour des résultats médiocres. En outre, l'opération dure plusieurs mois au détriment des autres cultures.

    Résistance
    Malgré tout ce calvaire, le paysan ne tire pas un profit proportionnel aux efforts fournis. L'huile produite dans ces conditions suit un itinéraire sinueux avant d'arriver sur la table du consommateur. Au passage, une kyrielle d'intermédiaires empochent une plus-value au détriment aussi bien du consommateur que de celui du fellah.
    Des intermédiaires dont la plupart ne sont guère en odeur de sainteté auprès du grand public.
    À juste titre d'ailleurs, pour se payer une huile d'olive 100% pure, il faut se lever de bonne heure. L'huile d'olive a du mal à se refaire une virginité perdue à coup de manipulations douteuses dont les citoyens ont souvent fait les frais. Des pratiques frauduleuses, utilisées en amont et en aval, puisque le traitement des olives avant la commercialisation est également sujet à caution. Il arrive que des quantités importantes d'olives sont stockées au delà des délais raisonnables pour des motifs de spéculation certains.
    Pourtant, la demande est forte aussi bien au niveau national qu'au niveau des marchés extérieurs. La production nationale couvre à peine 15% de la demande intérieure.

    Fraude
    Ces opportunités ont donné naissance à un embryon agro-alimentaire qui semble prometteur malgré sa timidité. Dans les régions de Meknès et de Marrakech, on assiste à la naissance d'oliveraies exploitées selon les méthodes les plus récentes. Mécanisation, irrigation permettent des rendements très importants qui peuvent aller jusqu'à une dizaine de tonnes par hectare. Une sacrée performance comparée à la tonne obtenue difficilement dans les conditions d'une exploitation extensive, même si les surfaces concernées ne couvrent pas plus de 10% de l'ensemble.
    Il faut dire que l'investissement dans ces plantations modernes est extrêmement important: systèmes d'irrigation ultra-modernes, traitements phytosanitaires et utilisation de variétés performantes.
    Cette oléiculture intensive a donc de beaux jours devant elle à condition, bien entendu, que le ministère de l'Agriculture ne se contente pas uniquement de recherches agronomiques dans le domaine.
    Beaucoup plus que le secteur céréalier, l'arboriculture a été délaissée bien avant que les pouvoirs publics ne fassent de la libéralisation leur cheval de bataille.
    Devant l'absence de garanties, de nombreux agriculteurs ont préféré transformer leurs oliveraies en champs de maïs ou de blé.
    Après le Gatt et avec la mondialisation des échanges, le secteur devrait bénéficier d'une plus grande attention car la demande existe, elle est même très forte au niveau mondial.
    Cela, la Grèce, l'Espagne ou la Tunisie l'ont parfaitement compris.





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