Date: le 22 octobre 2009 à 23h48
Salut mes ami(e)s.
Ci-après la transcription du poème de Cheikh Louati intitulé "ANA GHADI M3A TRIQ" et une modeste traduction que j'ai tentée à la demande de notre soeur Karaba (la vraie).
ana ghadi m3a triq wlkite zine bohdo
bhra hzite fih 3ini sbt nowar fiydo
whdar m3aya kali lilke hani kanwjdo
aji ya 3achq lbladi tsara kif ma bghite
ana ghadi m3a triq wlkite zine di drife
wbqite hbile ghir chfto mkmoule wtalq arhife
ma khastlo ta msala howa w lkas kife kife
ja mol chi ddah dghya wana whdati bqite
ana ghadi m3a triq wlkite zine f sbahe
bhra hzit 3ini fih wlqalb diyali frahe
w qolt ila qalbo hnine iyqoli aji tstrahe
w nqolo mrhba hta ana w LLah bik ma skkhite
ana ghadi m3a triq w lqite zine fl3chya
lhnani wzwaq 3ndo kmlo rbi mn kolchi
w dwite m3ah qoltlo fine ghadi maskhitchi
wajbni qali htta yana l3ndk ya chikh jite
ana ghadi m3a triq w lqite zine bzwaqe
bhra hzite 3ini l3ql diali hmaqe
w ssa3a di mcha bhalo hbto dmou3 d lfraqe
lokane towlt rfaga nzido 3ad flhdite
ana ghadi m3a triq wl9ite sabgh l3youne
w dwite m3ah qoltlo fine ya l3ziz katkoune
wach hbti mnjbale wlla sakn flmdoune
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, seule.
A peine ai-je levé mes yeux vers elle, j’ai vu un bouquet dans sa main.
Et elle m’a annoncé : « C’est pour toi que je le prépare,
Viens dans mon domaine, oh amant, et promène-toi comme tu veux ».
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, affable.
Et j’ai perdu la raison en la découvrant si raffinée dans une toilette fine,
Ne manquant de rien, et semblable à un cristal.
Son maître (amant) est venu vite l’accompagner, me laissant seul.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, au matin.
A peine ai-je levé mes yeux vers elle, mon cœur s’est égayé.
Et j’ai espéré sa tendresse pour m’inviter à me reposer.
Invitation que je dois accepter en jurant que je ne pourrai me passer d’elle.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté, au soir.
Bien fardée au henné, et bien faite par Dieu, de partout..
Je lui ai dit : « Où vas-tu ?, je ne peux me passer de toi »
Elle m’a répondu me disant : « c’est bien chez toi, Cheikh, que je viens ».
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une beauté avec bien du maquillage.
A peine ai-je levé mes yeux (vers elle), mon cerveau s’est déréglé.
Et à l’heure où elle m’a quitté, j’ai pleuré son départ..
Oh ! Si sa compagnie s’était prolongée, nous aurions parlé davantage.
En marchant sur le chemin, j’ai trouvé une maquillée des yeux
Je lui ai dit : « Où te trouves-tu, bien aimée ?
Descends-tu de la montagne ou habites-tu la ville ? »."
Date: le 23 octobre 2009 à 00h52
Merci Mghili d'avoir résisté à Madame l'Indolence.
Merci beaucoup d'avoir traduit ce long poème.
Je vous remèrcie mghili de cette qssida historique....quel plaisir...ça me rappel les belles nuits de l'automne karmousse et ainab en pleine saison!!!!
'' LOUAD DI MGHLA KOULLOU RAMMANE FAKKACH OUKOUL AOUAHAOUA))