• Inauguration et lancement de projets de développement dans la province de Sefrou

    Sefrou, 28/07/07 - Plusieurs projets de développement à caractère socio-économique ont été lancés ou inaugurés dans la province de Sefrou et ce à l'occasion des festivités marquant le 8ème anniversaire de l'accession de SM le Roi Mohammed VI au trône de ses glorieux ancêtres Le gouverneur de cette province M.Mohammed Allouch, en présence des personnalités civiles et militaires ainsi que des représentants des corps élus provinciaux, a procédé au quartier Setti Messouda (municipalité de Sefrou) à l'inauguration de l'ouvrage d'art sur oued Agai.


    La construction de ce projet d'infrastructure, réalisé conjointement par la municipalité de Sefrou et la direction provinciale de l'équipement, a nécessité un investissement de l'ordre de 2.500.000 Dhs.


    Ce projet a pour objectif notamment l'amélioration de la sécurité routière, la diminution du trafic routier urbain et la facilitation de la circulation des piétons .


    Dans la commune de Laânoucer-Tazouta, le gouverneur a procédé au lancement des travaux de construction de la route provinciale reliant Laânoucer à Tazouta sur une longueur de 26,3 Km . Ce projet d'un montant de 17.700.000 Dhs est financé par la Banque Mondiale et sera réalisé dans un délai de 14 mois.


    Au centre d'El Menzel, M.Mohammed Allouch a procédé à la pose de la première pierre pour la construction d'un centre d'éducation des enfants en situation précaire.


    Le centre sera édifié sur une superficie couverte de 310M2 et sera financé par l'INDH pour un montant global de 800.000 Dhs.
    Il comprend une salle polyvalente, deux dortoirs, réfectoire et bureau ainsi qu'une infirmerie, lingerie , secrétariat, cuisine et sanitaires.
    Dans la commune rurale de Aïn Timguenai, le projet d'adduction en eau potable au douar Kassioua a été inauguré. D'un investissement global de 800.000 Dhs , il sera financé par l'INDH et consiste en la construction d'une station de pompage avec réservoir, équipements, conduites et borne fontaine.


    A la commune rurale Bhalil-Aghbalou, le gouverneur a inauguré la route reliant Aghbalou Aqorar et Bhallil sur une longueur de 4Km.
    Ce projet concerne 20.000 habitants de quatre douars Malzem-Meknès, Zouitna, Ragarb et Aïn Chgag. Il a nécessité un investissement de l'ordre de 3.300.000 Dhs.


    Dans cette localité, le projet de construction d'un centre d'éducation des enfants en situation précaire a été lancé. Il sera construit sur une superficie de 330 M2 et sera financé par l'INDH ((800.000 Dhs).


    A Imouzzer Kandar, le projet d'un centre d'accueil polyvalent a été également lancé. Edifié sur une superficie de 350M2, il sera financé par l'INDH pour un montant de l'ordre de 1.000.000 Dhs.

    Source: Sefrou 


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  • La situation actuelle des anciennes médinas, ksour et kasbahs est alarmante. Longtemps marginalisées des politiques d'aménagement et d'urbanisation, ces habitations tombent en ruine sous le poids de la pauvreté et la quasi-absence des travaux de réaménagement nécessaires. Résultat: les habitants émigrent vers les grandes villes.
     
     
    Pour rectifier le tir, la Banque mondiale réalisera une étude pour la sauvegarde des anciennes médinas du Maroc qui vise à intégrer l'action de promotion du tourisme avec celle de sauvegarde. Les activités devront démarrer dans les semaines à venir en accord avec les partenaires. Les résultats de l'étude seront présentés lors d'un séminaire national en 2008. 

    «Le gouvernement marocain pourra utiliser les résultats de l'étude pour orienter ses investissements liés à la sauvegarde des villes historiques, partie essentielle du patrimoine culturel national», souligne la Coopération italienne qui co-finance cette enquête. En effet, le gouvernement italien vient d'approuver son soutien à l'étude « Stratégies de développement économique durable pour les villes historiques marocaines ». Le montant du financement italien est de 100.000 dollars.

    Cette initiative, qui vise à mettre en valeur le patrimoine culturel du Maroc tout en développant ses potentialités économiques, sera réalisée en partenariat avec les ministères du Tourisme et de l'Artisanat, de la Culture, de l'Habitat et de l'Urbanisme, et avec la Direction générale des collectivités locales du ministère de l'Intérieur.
    En particulier, l'étude couvrira les médinas de Salé et de Tétouan, pour lesquelles le travail de terrain sera conduit selon la méthodologie dite « SWOT » (forces, faiblesses, opportunités et menaces) afin d'identifier les stratégies possibles pour la relance économique, condition sine qua non pour la sauvegarde.

    Seront également concernées les Médinas d'Essaouira et de Marrakech, où le travail consistera à examiner les dynamiques urbaines enclenchées par le tourisme international, pour déterminer le degré de durabilité de l'approche, ainsi que les gagnants et les perdants du processus de valorisation de la ville historique. 
    «L'étude devra, d'une part, évaluer les politiques déjà existantes dans le domaine de la sauvegarde du patrimoine culturel urbain, et d'autre part, identifier les stratégies d'investissement prioritaires à réaliser dans les médinas historiques du Royaume», souligne la Coopération italienne.

    Elle vise également à contribuer, entre autres, à la promotion des activités de tourisme culturel et à améliorer au même temps la qualité de vie de la population locale. Un exemple à suivre.
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    Prise de conscience

    La situation actuelle des médinas est préoccupante tant pour les pouvoirs publics que pour les usagers. Ces tissus urbains anciens subissent, aujourd'hui, le poids d'un passé séculaire, les conséquences des dernières décennies en matière d'aménagement et d'urbanisation ainsi que les contraintes du présent. 

    «Ces centres urbains historiques pourraient devenir non seulement objets de réflexion et de conceptualisation mais, grâce à cette nouvelle génération des études architecturales de médinas, des centres revitalisés et des laboratoires d'exploration de nouvelles composantes d'une identité culturelle contemporaine de la production architecturale», souligne le département de l'Habitat.

    Dans sa stratégie de couvrir l'ensemble des médinas du Maroc par des documents d'urbanisme et de gestion urbaine, la direction de l'Architecture a entrepris, depuis sa création une révision et une actualisation des termes de référence de ces études, ce qui a abouti à une troisième génération des études architecturales et plans d'aménagement et de sauvegarde des médinas. 
    Cette nouvelle génération a permis de donner à ces documents une assise juridique à l'instar des plans d'aménagement classiques.

    Une bonne partie des médinas du Royaume sont actuellement dotées de ces documents qui sont à des phases différentes de réalisation. Les études achevées concernent les médinas de Bejaâd, d'Azemmour, d'Essaouira, de Marrakech, de Sefrou, d'El Bhalil et d'El Menzel. Les études en cours, ciblent les médinas de Rabat, de Meknès, de Taza, de Tanger, de Tétouan, de Taroudant, de Tiznit, de Larache, de Chefchaouen, de Ksar El Kébir, de Debdou, d'Oujda et d'Asilah. Celles de Safi, de Demnate et de Béni Mellal sont également concernées.

    Source: Le Matin du 18/12/2007 

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  • EL MENZEL

    El Menzel est la capitale de la tribu (kabilat) Beni Yazgha, qui regroupe de nombreuses communes (Jamaâ) et douars. Les alentours d'El Menzel ne manquent pas d'intérêt touristique. A quelques kilomètres, on découvre les belles et jadis abondantes sources : AIN TINEDRINE, AIN OUAMANDARE et surtout AIN SEBOU qui donne son nom à l'un des plus importants fleuves du Maroc : Oued Sebou qui se jette dans l'océan Atlantique près de la ville de Kénitra. A 51 Km, le mont Bouyblane qui culmine à plus de 3000 m est couvert de neige à partir du mois de novembre. Un projet de grande envergure vient d’être lancé: il s’agit du renforcement et de l'élargissement du boulevard Med V, un projet qui va donner un vrai élan à la ville: El Menzel devrait connaître un mouvement économique, social et culturel.

    El Menzel est devenue une ville qui comprend une population importante, dont une grande partie a quitté les petits villages environnants à la recherche d'une part de l'eau et de l'électricité qui manquent cruellement dans ces villages et d'autre part pour s'approcher des lieux de travail et de scolarité. El Menzel est située à 60 km environ de Fès (précisément au Sud Est) et à 30 km environ de Sefrou (ElMenzel est au Nord Est de Sefrou).

    Comme pas mal de petites villes du Maroc, la population s'est accrue ces dernières années de façon exponentielle sans que les infrastructures suivent. Les crédits de développement font cruellement défaut, les projets d'investissement dans tous les secteurs sont quasi inexistants.

    Source: wikipédia 

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    AHERMOUMOU


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    Ribat El Kheir (en arabe : رباط الخير) est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Fès-Boulemane, perchée en haut d'un relief qui domine la vallée du Zloul, avec vue directe sur le djebel Bou Iblane (3174m, deuxième mont le plus haut du Royaume). Elle s'est appelée naguère Ahermoumou (petit lion).<o:p></o:p>

    La ville est connue pour avoir joué un rôle lors du coup d'état manqué contre le roi Hassan II, le 10 juillet 1971. Des officiers, sous-officiers et un millier de cadets appartenant à la caserne militaire de la ville, commandée par le Colonel Ababou, s'étaient rendus à Skhirat alors que le roi y fêtait son anniversaire, et avaient tiré sur les invités faisant ainsi de nombreux morts et blessés. Le roi décida par la suite de changer le nom de la ville, il choisit le nom de Ribat El Kheir (endroit du bien) et ordonna de fermer la caserne (elle servit par la suite pour des interrogatoires... ). Le mot que l'on n'a pas voulu employer est " punition ". Depuis la ville a souffert économiquement. Les habitants n'ont jamais accepté le nom de Ribat El Kheir et ont toujours continué à appeler leur ville Ahermoumou. Les principales ressources sont l'agriculture et l'élevage.<o:p></o:p>

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    La voie ferrée qui desservait la ville et qui avait été installée en 1925 (rail espacement 60 cm, jonction Birtamtam, 27km de Ahermoumou) a été détruite. Un quartier de Ahermoumou se nomme " La Gare " comme à l'époque où la gare ferroviaire se trouvait encore à cet emplacement.<o:p></o:p>

    Source: wikipédia



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  • Cette carte est extraite de Sanson, Nicolas (1600-1667). Cartographe. Estats et royaumes de Fez et Maroc, Dahra et Segelmesse tirés de Sanuto, de Marmol:
    <noticebib format="0">Type :document cartographique
    Auteur :Sanson, Nicolas (1600-1667). Cartographe
    Titre(s) :Estats et royaumes de Fez et Maroc, Dahra et Segelmesse tirés de Sanuto, de Marmol etc. / par N. Sanson
    Publication :chez Pierre Mariette (À Paris)
    Auteur(s) :Sanuto, Livio (1520-1576). Auteur adapté
    Marmol y Carvajal, Luis del (1520?-1600). Auteur adapté
    </noticebib>

    Cote : IFN-7759387 
    Pour le document intégral, cliquez: Sanson
    J'ai procédé à un zoom avant sur la partie concernant notre région.
    On peut y voir:

    - la source du Sebou: Subae fluvii fons
    - les montagnes des beni Yazgha: Benijasga Montes 
    - le site des Sefroui: Sofroa
    - le Bou Iblane: Gueblenus Mons

    et on y obtient la réponse à la question que nous nous posions à propos de la position géographique du mont Selelgo, rencontré dans un autre de nos articles, et indiqué ici Selelgus Mons: le Selelgo est entre El Menzel et Taza (il reste à découvrir quelle est son appellation actuelle).

    Il est intéressant de constater la présence des Beni Yazgha sur une carte du 16e siècle.

    Dans l'ouvrage suivant édité en 1829:
    Bibliothèque orientale, ou Dictionnaire universel, contenant tout ce qui fait connaître les peuples de l\'Orient: Tome 1 (French Edition)
     (Oct 24, 2001) by Barthélemy d' Herbelot de Molainville

    Product Details

    On peut lire ceci:

    Dans le Chaus (Tchaous), ou la septième région du royaume de Fez, on distingue, près de la ville de Teza , le mont Matgara, très-élevé et très-difficile à franchir ; les monts Gavatas, le Megesa, qui est le Menckeca de Marmol, placé par lui tout auprès du Beni- Gebara : ensuite on rencontre le Baronis ou i-. au N. de Teza, et le Beni-Gouertenage (Gouerlenax dans Marmol), plein de rochers; et enfin les monts Goueblen (Giube- leyen dans Marmol ), fort élevés, et qui ont 60 milles de long sur 15 de large. Vers l'E., ces monts touchent aux monts de Doubdou, dont le mont Beni-Jessentem [Jechflen dans Marmolj fait partie. Le mont Doubdou proprement dit, qui est près de Melilla, et sur son sommet. dit Marmol, est une grande ville. Ensuite on trouve le mont Selelgocouvert de pins élevés, et dont les anfractuosités sont i'rc-qucntées par les lions , les léopards et les singes , qui s'y rassemblent en si grand nombre , qu'ils y forment des armées redoutables; le mont de Bedi-Jasgaremarquable du temps de Léon l'Africain par un pont en corde pareil à ceux qu'on construit dans les vallées du Pérou; le mont Azgan, qui est à l'E., confine au mont Selelgoet à l'O. au mont Sofroi. Mannol indique aussi dans cette région lemont Miatbir, sur la cime duquel on trouve des ruines romaines. La montagne des Cent- Puits est célèbre par les trésors que l'on prétendait y avoir trouvés : elle confine au Cu- naighelrGherben, ou mont du Passage des Corbeaux. De ce côté sont le Benî-Merasen, le Marizan de Marmol, très-élevé et très-froid ; les monts Masettazas, nommés Mezetabcas dans Marmol, qui ont 3o milles de long sur 12  de large, et qui confinent à l'O. aux plaines d'Edecsen ; enfin le mont Ziz, dans les flancs duquel la rivière de ce nom prend sa source. Mannol fait aussi mention d'une haute montagne nommée Beni-Bouhahoui, à 4 lieues de Fez, et sur le penchant de laquelle est une grande ville.


    Auteur: froissart 

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  • A la fin de chaque année scolaire, la classe de filles de l'école berbère d'Ahermoumou, accompagnée de son institutrice, faisait un pèlerinage au marabout de Sidi Ali ou Yahia. Nous partions tôt le matin, descendions vers la vallée du Zloul avant de remonter vers Mghila où nous nous arrêtions pour pique-niquer. Je me souviens de ce beau village aux maisons massives, de ces jardins intensément verts, des vignes qui grimpaient partout, des oliviers, des figuiers, des champs de fèves... J'ai le souvenir de cascades, du bruissement de l'eau. Je me souviens du moulin à eau, de la noria qui déversait son eau dans une seguia. Ce moulin à eau a paraît-il disparu. Et j'en suis fort attristée. Mghili, pouvez-vous nous raconter l'histoire du moulin à eau de Mghila?

    Auteur: Karaba (la vraie!) 



    A la demande de notre chère KARABA la Vraie, j’essaie de vous parler un peu du moulin à eau de Mghila qu’elle a cité dans son dernier écrit. 

    Tout d’abord, Mghila dont j’ai déjà décrit la situation géographique et la topographie, à la page 5 de notre forum, se distinguait par l’abondance des eaux de ses sources qui alimentaient l’Oued Boujrain (rivière aux grenouilles), laquelle rivière coulait le long du village sur une distance de plus de 6 kms pour se jeter dans l’Oued Zloul. De ce fait, le village n’avait pas un seul moulin à eau, mais sept, implantés le long de l’Oued, de l’amont (Est) à l’aval (Ouest) : 

    -Un à Lasnad, appartenait à la famille des Ouled Stimouh. 
    -Un à Ain Guendal, appartenait à la famille des Ouled Hsain. 
    -Un à Bab Dchar, appartenait à la famille des Ouled Hmidouch. 
    -Un à Ain El Hamma, appartenait à Lhaj Braham. 
    -Un à Ain Boujtat, appartenait à la famille des Ouled Yakhlef. 
    -Un à Ain Tafza, appartenait à Sidi Allal El Ouazzani 
    -Un à Tinouarine, appartenait à Bridou (la famille Zeroual) 

    Celui indiqué par Karaba la Vraie est certainement celui de Bab Dchar, situé au centre du village, sur la route de Sidi Ali Ouyahia. Il a fonctionné jusqu’au début des années 70, comme tous les autres, qui ont dû arrêter de tourner à cause de la modernité et surtout de la sécheresse. Le dernier, qui a mieux résisté, pour quelque temps aux deux phénomènes, est celui de Ain Tafza. Actuellement, ils ne sont tous que ruine, ou tout simplement, à l'état de traces qui rappellent aux gens de leur temps encore en vie, des visages d’hommes, de femmes ou d’enfants, ou des circonstances particulières, les incitant à moudre leurs grains pour préparer leurs moments de joie ou de tristesse, bref des souvenirs. 

    Mghila, telle que vous la connaissez, ma chère Karaba, relève du passé. Le présent, jusqu’à l’été dernier, y était très dur à cause de la sécheresse qui a tout décimé. Les vergers et champs de fèves ou de maïs (en été), qui vous sont restés en mémoire, ont changé de couleur depuis longtemps pour devenir ocres et nus. C’est du moins ce que j’ai en tête, moi qui n’ai pas visité le douar depuis l’été de l’année dernière. Cependant, selon ce que j’entends dire ces jours-ci, les quantités très importantes de pluie tombées dernièrement ont redonné vie à la végétation et aux sources d’eau, à tel point que la cascade de Zerrab Slimane (haute de quelque 70 mètres), que tout le monde considérait morte à jamais, inonde le vallon de sa buée épaisse. J’espère qu’elle continuera à couler jusqu’au printemps, et pourquoi pas l'été prochain pour la contempler en votre présence, tous, autour d’un verre de thé et d’un tagine de poulet beldi, si vous le voulez bien. 

    Auteur: 
    mghili 

    Voir la vidéo "Les cascades de Mghila" 



    Mghili juste un détail à propos de Mghila: il y avait la rivière qui descendait de Aïn Ajri et qui prenait sa source à Aïn ajri dans la source qui portait le même nom. Autrefois l'eau était tellement abondante qu'il était difficile de traverser... La verdure, les poissons... et cette rivière descendait jusqu'à Mghila,  à 3 km de Aïn Ajri, plus bas, à pied. Malheureusement le gouvernement a détourné la source pour alimenter Ahermoumou. Cela s'est produit en 1967 et depuis c'est la sécheresse totale aussi bien pour Aïn Ajri que Mghila, voilà comment le gouvernement tue des villages paradisiaques. 
    Mais il faut savoir que la source de Aïn Ajri a été " vendue " au gouvernement par des traitres que tout le monde connaît car ce sont les seuls qui ont bénéficié des compensations, notamment une famille très très connue à Aïn ajri que vous connaissez tous jusqu'à Rabat ...

    Voilà un extrait d'arrêté du 13/12/1967: 

    Bulletin officiel n° 2876 du 13/12/1967 (13 décembre 1967) 
    Arrêté du ministre des travaux publics et des communications n° 665-67 du 22/11/1967 (22 novembre 1967) portant ouverture d'enquête sur le projet de reconnaissance des droits d'eau existant sur la source dite Aïn Ajri, située dans l'annexe d'Ahermoumou (province de Taza). 


    Par arrêté du ministre des travaux publics et des communications n° 665-67 en date du 22 novembre 1967 une enquête publique est ouverte du 8 janvier au 9 février 1968 dans l'annexe d'Ahermoumou (province de Taza) sur le projet de reconnaissance des droits d'eau existant sur la source dite Aïn Ajri , située dans l'annexe d'Ahermoumou (province de Taza). 

    Le dossier est déposé dans les bureaux de l'annexe d'Ahermoumou (province de Taza). 

    Auteur: hdgremix  



    Tu as raison mon cher Remix. Oued Boujrain prenait naissance à Ain Ajri et Aghzer, puis Lahouaza où il recevait l'apport de plusieurs sources dont la plus importante est Ain Kébir, avant de se jeter dans la cascade de Zerrab Slimane. 

    Oui, je comprends parfaitement que le problème de l'eau à Mghila provient du tarissement des sources, de Ain Ajri et de Mghila. Ce tarissement est dû particulièrement à la sécheresse, et aussi à la surexploitation de la nappe aquifère, aussi bien à Ain Ajri pour alimenter Ahermoumou et sa région en eau potable, qu'à Igli, pour irriguer les exploitations agricoles qui ne cessent de se développer dans la région. 

    C'est une vraie problématique car à quoi doit-on donner la priorité? Est-ce à l'irrigation de vergers ou à l'alimentation de toute une population en eau potable? Le bon sens se range naturellement du côté de cette dernière option. Et les autorités ont opté pour la plus simple solution, à savoir pomper l'eau de Ain Ajri pour en alimenter les populations. Seulement, elles ont oublié que cette demi-solution a tué une autre population, de Ain Ajri à Tinourine, dont le nombre est quand même assez important. 

    Il n'est pas plus navrant que de choisir toujours la facilité, car elle ne génère jamais de richesse, mais que de la misère. La seule solution vraiment salvatrice n'est autre que la construction d'un barrage sur l'Oued Zloul, qui devra être crânement revendiquée par les populations et autres acteurs de notre région. C'est le seul espoir qui reste, sauf si le ciel demeure clément à l'avenir, comme il l'a été cette année.  

    Auteur: mghili 

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